Matovelo, Doris S.Msuya, JangaweDe Smet, Egbert2016-10-052016-10-052006Matovelo, D.S., Msuya, J. and DE SMET, E., 2006. Towards developing proactive information acquisition practices among smallholder farmers for empowerment and poverty reduction: a situation analysis. Quarterly bulletin of the International Association of Agricultural Information Specialists, 51(3-4), pp.256-264.1019-9926http://hdl.handle.net/20.500.11810/4355Full text can be accessed at http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=18651305Cet article est basé les conclusions d'une étude continue dans la région de Morogoro en Tanzanie, sur l'amélioration de l'acquisition de l'information par de petits exploitants agricoles, sur les innovations agricoles pour le renforcement du capital humain et la réduction de la pauvreté. Six cent hommes et femmes de petites exploitations agricoles ont été choisis au hasard pour un questionnaire de face à face. Des statistiques descriptives y compris les fréquences et le chicarré ont été utilisées pour l'analyse. Environ 73% de tous les répondants avaient une éducation formelle, à différents niveaux, et environ 76% avaient des compétences de lecture de base. Seulement 24% n'avait pas eu d'éducation formelle. Les moyens principaux pour obtenir l'information par les paysans ont inclus: la conversation avec des parents, amis et voisins (80%), et vulgarisateurs (72%), les émissions de radio (64%), et divers matériels imprimés (24%). Environ 55% de tous les répondants ont lu une fois durant à peu près trois mois. La plupart des répondants ont lu des journaux et avaient quelques matériels imprimés dans leurs maisons. Pour acquérir ceux-ci, ils les ont soit achetés ou empruntés (principalement les journaux) ou reçus par des agences religieuses et de développement. Ceux qui savaient lire mais n'ont rien lu du tout, ont mentionné le manque de temps et de matériels de lecture comme obstacles majeurs. Presque tous les paysans (97%) ont exprimé un désir d'avoir de l'information sur différentes innovations agricoles pour améliorer les pratiques agricoles. De plus, 92% de tous les répondants avaient hâte d'accéder à et utiliser l'information agricole imprimée. Environ 90% ont préféré le Kiswahili comme langue de communication. La majorité (90%) a préféré le bureau de gouvernement du village comme endroit approprié pour accéder aux matériels d'information. Le niveau d'éducation était parmi les facteurs influençant les moyens préférés des paysans pour acquérir l'information. La dépendence vis-à-vis des agents de vulgarisation pour l'information agricole était apparente. Le rôle du professionnel d'information pourrait être de trouver des mécanismes qui permettraient aux paysans de devenir dynamique dans l'acquisition de l'information en utilisant, par exemple, des sources enregistrées d'information, au lieu de rester des bénéficiaires passifs de l'information.enJournal Article